Gabriel, leur fils ainé réside l'été à Lanloup, et l'hiver à Lanvollon. Seigneur aux prétentions exagérées, il mène maint procés, y compris une querelle avec Taillard de Kerverret, procureur au Parlement de Bretagne et fermier général du comté de Goelo. Il échoue parfois, mais fait finalement reconnaître ses droits de facon détaillée dans l'aveu de 1682 sur la « seigneurie et châtellenie de Lanloup », precisant y avoir droit de haute, moyenne et basse justice – et qu'il posséde en propre le « manoir et lieu noble de Lanloup avec ses dépendances, cours, jardins, colombier, pré, verger, deux bois de haute futaie, étang, vivier, chapelle... » - qui reprensentent, en 1690, 400 livres de rentes, toutes charges rabattues et non compris les maisons roturières qui en dependent.
Son fils Gabriel-Vincent, issu de son riche mariage avec Jehanne de Rostrennen, épouse le 20 avril 1717, Anne-Josephe de la Boessière. Fin diplomate, Gabriel-vincent rachète le 12 janvier 1737,(fort cher) chefrente, mouvence, rentes et tous autres droits, au Seigneur de Coetmen, se débarasse ainsi de ses liens polémiques avec la dite baronnie, et ne dépend plus désormais que du Roi de France. C'est ainsi que sa veuve rendit aveu au roi en 1738. Elle décede en 1746 – sa pierre tombale est à l'entrée du porche de l'église, complétement martelée pour n'avoir pas échappée à la fureur révolutionnaire.
Jean-Guillaume et Claude-olivier, deux de leurs neuf enfants, resident ensemble au château de Lanloup. Jean-Guillaume est un bon administrateur ; il développe la rentabilité du moulin et surveille l'honnêteté des meuniers. Il est dévoué à ses sujets. Il cède le manoir de Kerivoas aux Courson (contre une rente de 200 livres, un veau gras et 50 livres de beurre) et vit avec simplicité à Lanloup. Claude-Olivier, meurt en service , embarqué comme Capitaine au régiment du Vermandois, sur la Marie-Ursule de St Brieuc, en partance pour la guadeloupe le 13 janvier 1768.